Dans son discours lors du débat annuel de haut niveau de l’Assemblée, il a déclaré : « L’histoire sud-africaine témoigne du rôle durable des Nations Unies dans les affaires mondiales. En soutenant notre lutte, l’ONU a affirmé les principes de la Charte des Nations Unies – les droits humains fondamentaux, la dignité et la valeur de chaque personne, et l’égalité des droits des nations, grandes et petites.
Ayant à l’esprit la lutte historique de son pays pour garantir une démocratie florissante, le président Ramaphosa a souligné : « Nous, les Sud-Africains, savons à quoi ressemble l’apartheid. [and] nous ne resterons pas silencieux et regarderons l’apartheid être perpétré contre d’autres » à Gaza alors qu’Israël continue sa punition collective contre les Palestiniens.
Il a appelé à un effort collectif par le biais du système des Nations Unies et d’autres institutions multinationales pour mettre fin aux souffrances des civils et à ce que l’action juridique intentée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) l’emporte.
« La seule solution durable est la création d’un État palestinien qui existera aux côtés d’Israël avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il souligné.
Sur d’autres questions, il a déclaré que tous les efforts doivent être déployés pour ramener la paix en République démocratique du Congo, au Soudan, au Yémen, en Ukraine et dans la région du Sahel, mais que tout cela nécessite un Conseil de sécurité véritablement représentatif et inclusif.
« Le Conseil de sécurité doit être réformé de toute urgence. Il doit devenir plus inclusif afin que les voix de toutes les nations puissent être entendues et prises en compte.
Il a ajouté que « l’Afrique est prête à jouer son rôle dans la construction d’un ordre mondial plus sûr en participant aux travaux du Conseil de sécurité de l’ONU sur la base du respect et de l’acceptation ».
Le président Ramaphosa a déclaré que dans le cadre de la recherche d’un ordre mondial plus sûr, il doit y avoir une plus grande coopération entre l’ONU et l’Union africaine pour résoudre les causes profondes des guerres sur le continent.
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