En France, Miviles est une sous-agence du ministère de l’Intérieur, dédiée à lutter contre ce qu’ils appellent des «cultes», qui englobe une grande variété de nouveaux mouvements religieux bien acceptés à l’étranger ainsi que des praticiens de médecine alternative ou même des éco-movations politiques dissidents.
Comme l’a rapporté le Journal français en ligne Religactudans son rapport de 2021, dans lequel Miviludes est censé faire le point sur les «aberrations sectaires» («dérive des secteurs» en français, qui pourrait également être traduit par «déviations cultiques») en France, peu importe ce qu’ils appellent de cette façon, l’agence a publié un chapitre sur une communauté religieuse nommée «LA FAMILLE» (la famille), une communauté née au début des 19 ansème Siècle des croyants jansénistes.
Un sous-chapitre du rapport était intitulé «Les aberrations sectaires observées au sein des branches dissidentes», et parlaient d’un kibboutz situé dans le centre de la France, le kibboutz de Malrevers, une communauté qui a quitté «la famille» dans les années 1960.
Les membres du kibboutz n’aimaient pas être accusés d’être un culte avec des «aberrations sectaires» et ont déposé une plainte contre les Miviludes, renvoyant l’affaire à la Cour administrative de Paris.
Le kibboutz a maintenu, par l’intermédiaire de son avocat Marc Bensimhon, que: «La décision contestée est viciée par une erreur d’évaluation car, d’une part, la caractérisation du kibboutz malfrière en tant que culte n’est totalement pas fondée, car aucun membre du kibboutz n’est sous le contrôle de quiconque; Chaque personne a le libre arbitre et la liberté d’opinion et d’expression; En outre, Miviludes n’a aucune preuve tangible pour étayer son affirmation selon laquelle les malfaiteurs Kibbutz sont un culte; Il n’a reçu aucun rapport de particuliers ou d’administrations; Il n’a fait aucune observation ou analyse avant de porter des accusations aussi graves…“
Miviludes, dans une défense pathétique, a tenté de faire valoir qu’aucune de ses accusations n’a eu «effet significatif» sur la communauté ou n’est pas «susceptible d’influencer de manière significative le comportement des personnes auxquelles ils sont abordés». Si ce qu’ils écrivent n’ont aucun effet, pourquoi l’écrivent-ils? C’est une autre question.
Le tribunal a décidé autrement: «Il est clair (…) que les paragraphes concernant le kibboutz des malfaiteurs (…) du rapport d’activité pour l’année 2021 (…) ne mentionnent pas les éléments précis, étayés et documentés susceptibles d’établir que le kibboutz présente les caractéristiques d’une aberration sectaire selon la définition donnée par les miviles. Le titre précédant ces paragraphes, intitulé «Les aberrations sectaires observées au sein des branches dissidentes», n’est donc pas basée sur aucun élément apparaissant dans ces paragraphes ou dans d’autres paragraphes du rapport d’activité pour le rapport d’activité Miviludes de 2021 qui justifierait la caractérisation du kibbbutz pour les maladies. En conséquence, le titre choisi pour introduire les paragraphes en question, dans la mesure où il comprend les mots «les aberrations sectaires observées», est illégale et doit être supprimée.“
Il s’agit de la deuxième condamnation de Miviludes par les tribunaux français en moins d’un an. En juillet 2024, Miviludes avait été condamné pour avoir menti dans son rapport sur les témoins de Jéhovah.
Dans son jugement de 2024, le tribunal avait réitéré «qu’il incombe à Miviludes, dans l’exercice de sa mission d’échanger et de diffuser des informations, de respecter les obligations de l’équilibre, de l’impartialité et de la neutralité titulaire de toute autorité administrative et, en particulier, de s’abstenir de publier des informations erronées, mensongées ou diffamatoires dans son rapport annuel.“
Mauvais moments pour la tristement célèbre agence.
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First published in this link of The European Times.