Avec des rapports croissants sur ces drones frappant des civils dans les voitures, dans les bus et dans les rues publiques, les moniteurs de l’ONU ont soulevé de sérieuses inquiétudes concernant violations potentielles du droit international humanitaire.
Selon HRMMU Dernière mise à jour mensuelle Sur la protection des civils, au moins 139 ont été tués et 738 blessés en Ukraine le mois dernier. Les attaques à l’aide de drones à court terme expliquaient Près de 30% de ces incidents.
“Les drones à courte portée représentent désormais l’une des menaces les plus meurtrières pour les civils dans les zones de première ligne”, a déclaré Danielle Bell, Tête de HRMMU.
Terreur dans le ciel
La mission rapporte que 95% des victimes des drones à courte portée en janvier se sont produites sur un territoire contrôlé par l’Ukraine, les cinq pour cent restants dans les zones occupées par la Russie.
De nombreuses attaques impliquaient des drones à la première personne, c’est-à-dire, drones équipés de caméras en temps réel, permettant aux opérateurs d’identifier et de suivre leurs cibles avec précision.
Bien que une telle technologie devrait, en théorie, permettre aux opérateurs de drones de distinguer les cibles militaires et civiles, les résultats de l’ONU suggèrent le contraire.
“Nos données montrent un schéma clair et inquiétant de drones à courte portée utilisés de manière à mettre des civils à risque grave», A noté Mme Bell.
Incidents mortels sur la ligne de front
La nouvelle année a apporté Pas de répit dans les régions de première ligne mais plutôt une escalade et même une expansion des combats.
Les pertes dues à des drones à courte portée étaient responsables de 70% des décès civils dans la région de Kherson, qui a subi le plus grand nombre de victimes.
L’un des incidents les plus choquants a eu lieu le 6 janvier, Lorsqu’un drone a ciblé un bus de transport en commun à Kherson City pendant les heures de pointe. L’attaque a tué un homme et une femme et en a blessé huit autres.
Le HRMMU a également enregistré une augmentation des victimes liées aux drones dans d’autres régions de première ligne, notamment Kharkiv, Sumy, Dnipropetrovsk, Mykolaiv, Donetsk et Zaporizhzhia.
Compte de première main des grèves
Les survivants ont décrit les moments menant à ces attaques avec des détails pénibles.
Un civil de Mykolaiv a raconté comment un petit drone Encercla au-dessus de sa tête avant de plonger directement sur lui pendant qu’il travaillait dans le jardin de sa maison.
«J’ai réalisé que je n’avais pas le temps de me cacher. Je suis tombé au sol et j’ai couvert ma tête avec mes mains », a-t-il déclaré à HRMMU.
«La vague de souffle a arraché tous mes vêtements. J’ai en quelque sorte instinctivement essayé de protéger mes yeux. Cela m’a sauvé la vue, car après l’explosion du drone, Le dos de mes paumes était recouvert de petits fragments de métal, que les chirurgiens ont ensuite retiré. Ma bague de mariage a été tellement pressée dans mon doigt qu’ils ont dû le voir pour le retirer de mon doigt », a-t-il poursuivi.
Une tendance inquiétante
Les données de HRMMU montrent une forte augmentation des victimes civiles des drones à courte portée tout au long de 2024, avec un pic particulièrement alarmant au cours des six derniers mois.
«Les caméras embarquées devraient permettre aux opérateurs de distinguer avec un degré de certitude plus élevé entre les civils et les objectifs militaires», a déclaré Mme Bell: «Pourtant, les civils continuent d’être tués en nombre alarmant».
Alors que le conflit de l’Ukraine se poursuit, les moniteurs de l’ONU ont réitéré les appels à toutes les parties pour prendre des mesures immédiates pour protéger les civils, conformément aux principes humanitaires internationaux.
Un autre fléau face aux civils à travers Ukraine est la grande quantité de restes explosifs de la guerre qui s’accumulent. Voici ce que fait l’ONU pour aider à sauver les fermes des zones interdites:
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First published in this link of The European Times.
