S’exprimant lors de l’événement « L’élan vert de l’Afrique : exploiter les énergies renouvelables pour l’industrialisation », lors de la COP29 à Bakou, Guterres exhorté les dirigeants du monde à agir de manière décisive pour soutenir la transition vers une énergie propre en Afrique.
Citant la Déclaration de Nairobi et les projets déjà en cours sur le continent comme preuve de l’engagement de l’Afrique en faveur de l’énergie propre, il a souligné le pouvoir transformateur des énergies renouvelables pour stimuler l’industrialisation, la croissance économique et le développement durable.
« Du Caire au Cap, les énergies renouvelables peuvent révolutionner la vie », a-t-il déclaré, soulignant leur potentiel à fournir une électricité abordable, à améliorer les résultats en matière de santé et à réduire les coûts pour des millions de personnes.
Les avantages des énergies renouvelables vont bien au-delà de l’accès à l’énergie, car elles offrent à l’Afrique une chance de devenir le fer de lance d’une révolution mondiale des énergies propres et d’assurer la prospérité économique pour les générations futures, a souligné António Guterres.
Mettre à jour les NDC
Le Secrétaire général a appelé tous les pays à mettre à jour leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) d’ici l’année prochaine, en alignant leurs politiques sur les objectifs mondiaux de transition énergétique et en limitant l’augmentation de la température à 1,5 degré Celsius. Il a souligné le rôle de ces engagements pour attirer les investissements afin d’aligner les stratégies énergétiques nationales sur les priorités d’action climatique et de développement.
António Guterres a souligné que les pays du G20, en tant que plus gros émetteurs, doivent prendre l’initiative d’éliminer progressivement les combustibles fossiles. Il a néanmoins exhorté tous les pays à saisir cette opportunité de progrès.
Surmonter les barrières financières
Bien qu’elle dispose de 60 % des meilleures ressources solaires mondiales, l’Afrique ne représente que 1 % de la capacité solaire installée, et 600 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité.
António Guterres a appelé à une refonte fondamentale du système financier international, exhortant les pays développés à respecter leurs engagements en matière de financement climatique. Il a plaidé en faveur d’un nouveau cadre financier mondial comprenant des mécanismes de financement innovants, tels que des taxes sur le transport maritime, l’aviation et l’extraction de combustibles fossiles, ainsi que des réformes des banques multilatérales de développement pour accroître les prêts concessionnels.
Ces réformes, a déclaré le Secrétaire général, sont essentielles pour combler le déficit d’investissement et conduire la révolution des énergies propres en Afrique.
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