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    Donner aux filles africaines les moyens d’adopter les STEM

    Partout en Afrique, on constate une tendance croissante à donner la priorité aux investissements dans l’enseignement des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM), en particulier pour les filles qui restent sous-représentées dans ce domaine.

    Mme Marie Françoise Marie-Nelly, directrice pays de la Banque mondiale pour l’Afrique australe, a souligné cette urgence dans son discours. Article d’opinion, Accélérons dès aujourd’hui l’agenda des femmes dans les STEM ; demain sera trop tard. Elle a noté que malgré les progrès réalisés, la représentation des femmes dans les matières STEM dans la région restait extrêmement faible.

    « Il existe encore une sous-représentation flagrante des femmes dans les domaines STEM en Afrique subsaharienne. La proportion de femmes diplômées de l’enseignement supérieur en ingénierie est inférieure à 30 % dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne. Par conséquent, les travaux scientifiques et l’innovation technologique ne bénéficient pas des perspectives inestimables et des contributions essentielles des femmes », a-t-elle déclaré.

    Dans une économie numérique mondiale en croissance rapide, Mme Marie-Nelly a souligné : « Il est impératif que des politiques délibérées soient mises en place pour garantir que tous les étudiants aient des chances égales d’acquérir des compétences liées aux STEM.

    Selon l’UNESCO, la disparité entre les sexes, les normes sociales et les cultures institutionnelles empêchent de nombreuses filles de poursuivre une carrière dans les STEM. Une UNESCO 2024 rapportParticipation des femmes à l’enseignement supérieur en Afrique australe : une exploration des STEM, du leadership et de l’inscription dans les institutions du Botswana, d’Eswatini, du Lesotho, du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, de l’Afrique du Sud, de la Zambie et du Zimbabwe, révèle une forte disparité entre les sexes dans les domaines STEM dans les neuf pays d’Afrique australe.

    Le rapport attribue cela aux obstacles institutionnels et sociétaux, ainsi qu’aux lacunes des politiques. Dans les établissements d’enseignement supérieur, le rapport révèle un manque flagrant de présence féminine dans les STEMS. Il recommande des campagnes visant à stimuler l’inscription des filles dans les cours STEM et à offrir un soutien financier aux femmes et aux filles pour poursuivre ces domaines.

    En effet, accroître la représentation des filles dans les domaines STEM en Afrique nécessitera une sensibilisation ciblée, des initiatives éducatives et une formation adéquate à celles qui poursuivent une carrière dans les sciences, la technologie et l’innovation.

    L’exemple de Lydia Moyo

    Un exemple de location est celui de l’entrepreneur tanzanien Lydia Charles Moyo dont l’ONG, Son initiativepromeut l’autonomisation des filles grâce à la technologie.

    Fondée en 2019, l’organisation dirigée par de jeunes femmes offre une éducation et des compétences pour l’entrepreneuriat et l’emploi. Il exploite la technologie pour combler l’écart entre les sexes dans le paysage numérique tanzanien.

    L’initiative de Mme Moyo a non seulement façonné la réponse à la sous-représentation des filles et des femmes dans les domaines STEM, mais a également contribué de manière significative à faire progresser l’inclusion numérique et à développer des stratégies reliant la technologie et l’égalité des sexes en Tanzanie.

    Son travail a inspiré une reconnaissance nationale et mondiale. En avril 2024, elle était l’une des six récipiendaires du Prix ​​du Citoyen du Monde 2024pour favoriser l’autonomisation économique des filles et des jeunes femmes.

    En juin 2024, Mme Moyo a remporté le concours 2023-2024 Prix ​​KBF Afrique (par la Fondation Roi Baudouin), en reconnaissance du travail de son initiative visant à libérer le potentiel économique des femmes, à lutter contre la crise du chômage des jeunes et à accélérer le développement économique et social en Afrique subsaharienne.

    Cas du Ghana

    Au Ghana, Larisa Akrofie utilise sa plateforme Lever in Heels pour amplifier la voix des femmes dans les domaines STEM.

    Mme Akrofie estime cependant que davantage d’investissements dans l’éducation, la formation technique, le mentorat et les bourses seront essentiels pour surmonter les obstacles financiers qui limitent souvent la participation des femmes africaines aux STEM.

    « Pour accroître la participation des femmes, nous avons besoin d’une éducation de qualité, de programmes de formation professionnelle et technique, d’opportunités de mentorat et de réseautage, ainsi que de financements pour surmonter les obstacles financiers. » a déclaré Mme Akrofie lors d’un forum sur l’éducation et la technologie organisé par MEST Afriqueun programme panafricain de formation, un fonds d’amorçage et un incubateur pour les entrepreneurs technologiques.

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